Le parquet veut renvoyer Robert Spatz (OKC) au tribunal (30/08/2008)
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Le parquet veut renvoyer Robert Spatz (OKC) au tribunal (30/08/2008)
Tiré du journal La Libre du 30/08/2008
Un vieux dossier de secte remonte à la surface : viols, extorsion, prise d'otage...
Le parquet de Bruxelles l'a indiqué vendredi : il demande le renvoi devant le tribunal correctionnel de Robert Spatz, qui fut qualifié dans les années 90, en s'en défendant, de gourou de la secte "Ogyen Kunzang Chöling", ou OKC. Cette "communauté", selon le vocable prudent du parquet, avait été reprise en 1997 dans la liste des organisations sectaires examinées par la commission parlementaire dédiée au sujet. Et M. Spatz, alias "Lama Kunzang Dorje", avait été placé sous mandat d'arrêt à divers titres la même année par l'ancien juge Leys.
Ce qui avait le plus effrayé, à l'époque, était le fait que l'OKC, réduisant au maximum les contacts de ses adeptes avec l'extérieur, envoyait les enfants de ceux-ci "étudier" (couture, arts martiaux, pratique religieuse...) au château de Soleils, à Castellane - une trentaine de gosses, à l'époque, dont un tiers de Belges.
Bref, les enquêteurs avaient découvert que, comme dans les sectes, la "communauté" percevait d'importants dons, comme les 200 000 anciens francs mensuels d'un fonctionnaire européen. En fait, avec les revenus de sociétés-satellites (Torma, Tara, Kubera, Persampe, etc.), la "communauté" avait un chiffre d'affaires de 3 millions d'euros.
Spatz, un ancien réparateur de TV né à Uccle en avril 1944, avait fondé cette communauté en 1972 en prétendant lui donner une orientation bouddhique tibétaine. Mais les enquêteurs et des plaignants avaient remarqué d'autres choses qui, finalement, conduisent donc le parquet à demander le renvoi de Spatz et d'une coïnculpée (son épouse Jeanne Bucura, alias Olga de Strigewski, selon nos informations) ainsi que d'autres : des responsables de la "communauté" (dont un... fonctionnaire européen) et des personnes morales liées à celle-ci.
Ils sont soupçonnés, dit le parquet, d'avoir "obtenu la soumission complète des membres de la communauté par (...des) manoeuvres frauduleuses, de 1975 à 2008". Et de retenir des faits relatifs à la prise d'otage, au viol (majeures et mineures), à la fraude sociale, au faux, à l'extorsion, l'escroquerie, l'abus de confiance et le blanchiment...
Un vieux dossier de secte remonte à la surface : viols, extorsion, prise d'otage...
Le parquet de Bruxelles l'a indiqué vendredi : il demande le renvoi devant le tribunal correctionnel de Robert Spatz, qui fut qualifié dans les années 90, en s'en défendant, de gourou de la secte "Ogyen Kunzang Chöling", ou OKC. Cette "communauté", selon le vocable prudent du parquet, avait été reprise en 1997 dans la liste des organisations sectaires examinées par la commission parlementaire dédiée au sujet. Et M. Spatz, alias "Lama Kunzang Dorje", avait été placé sous mandat d'arrêt à divers titres la même année par l'ancien juge Leys.
Ce qui avait le plus effrayé, à l'époque, était le fait que l'OKC, réduisant au maximum les contacts de ses adeptes avec l'extérieur, envoyait les enfants de ceux-ci "étudier" (couture, arts martiaux, pratique religieuse...) au château de Soleils, à Castellane - une trentaine de gosses, à l'époque, dont un tiers de Belges.
Bref, les enquêteurs avaient découvert que, comme dans les sectes, la "communauté" percevait d'importants dons, comme les 200 000 anciens francs mensuels d'un fonctionnaire européen. En fait, avec les revenus de sociétés-satellites (Torma, Tara, Kubera, Persampe, etc.), la "communauté" avait un chiffre d'affaires de 3 millions d'euros.
Spatz, un ancien réparateur de TV né à Uccle en avril 1944, avait fondé cette communauté en 1972 en prétendant lui donner une orientation bouddhique tibétaine. Mais les enquêteurs et des plaignants avaient remarqué d'autres choses qui, finalement, conduisent donc le parquet à demander le renvoi de Spatz et d'une coïnculpée (son épouse Jeanne Bucura, alias Olga de Strigewski, selon nos informations) ainsi que d'autres : des responsables de la "communauté" (dont un... fonctionnaire européen) et des personnes morales liées à celle-ci.
Ils sont soupçonnés, dit le parquet, d'avoir "obtenu la soumission complète des membres de la communauté par (...des) manoeuvres frauduleuses, de 1975 à 2008". Et de retenir des faits relatifs à la prise d'otage, au viol (majeures et mineures), à la fraude sociale, au faux, à l'extorsion, l'escroquerie, l'abus de confiance et le blanchiment...
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